Le Chargé d’études au Secrétariat général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, monsieur Sylvain KABORÉ, a présidé la session de formation des parties prenantes sur les exploitations et abus sexuels et harcèlement sexuel (EAS/HS) organisée par le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest, composante Burkina Faso (PRSA-BF), ce mercredi 20 mars 2024, à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins.
Par Ethan DARAGO
La coordination du Programme de résilience du système alimentaire (PRSA) a initié cette formation dans le but de renforcer les connaissances et compétences du personnel des antennes régionales du personnel de l’union de gestion du programme, du personnel du ministère en charge de l’agriculture sur les violences basées sur le genre et le code de conduite.
Selon le Chargé d’études, monsieur Sylvain KABORÉ, « le PRSA-BF est à saluer, car il répond aux objectifs de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025» a-t-il déclaré. avant d’affirmer que ce projet vise l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2025.
Il a rappelé que dans le cadre de sa mise en œuvre, il est prévu plusieurs travaux. Ainsi, au regard du nombre d’infrastructures à réaliser comme la construction des bâtiments et des aménagements productifs et du nombre de personnes impliquées, de même que la cible à toucher, ce programme est susceptible d’engendrer des risques sociaux et environnementaux notamment le risque de traite des femmes aux fins de prostitution, le risque d’union précoce forcée entre autres d’où la nécessité d’une telle formation pour pallier les risques pour une mise en œuvre réussie dudit Programme.
D’un coup de financement estimé à 72, 5 milliards FCFA, la coordination du Programme de résilience du système alimentaire (PRSA) prend en compte sept régions à savoir la Boucle du Mouhoun, le Centre Est, le Centre-Ouest, le Centre Sud, l’Est, les Hauts-Bassins et la région du Nord, et va s’étaler sur cinq (5) ans et permettra d’améliorer les conditions de vie de près de 100 000 ménages soit environ 650 000 personnes.
Pour terminer, monsieur KABORÉ a invité les participants à s’approprier les concepts et le contenu de la formation pour la réussite du Programme pour le grand bonheur des populations bénéficiaires.