La 17e édition du Festival des masques de POUNI (FESTIMAQ) s’est tenu le samedi 30 mars 2024, à POUNI, commune rurale de la province du Sanguié par le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, le ministre de la Culture, Jean-Emmanuel Ouédraogo et le ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale. Placée sous le thème « Masque, paix et cohésion sociale au Burkina », cette édition vise la conservation et la valorisation de notre patrimoine culturel, gage de paix et de cohésion sociale.
Par Raoul NABOLLE
La 17e édition du Festival des masques de POUNI a ouvert ses portes le mercredi 28, et ce, jusqu’au 30 mars 2024. Durant 72 heures, la commune rurale de Pouni va vivre au rythme de la culture dans toute sa diversité.
Au menu du FESTIMAQ 2024, on note plusieurs activités, qui sont entre autres, « la prestation des masques », qui se fera sous forme de danses et de défilé, suivi d’une activité sportive pour « magnifier la cohésion sociale, le vivre-ensemble ». À ceci, s’ajoute la « promotion et la commercialisation des produits traditionnels », notamment des mets locaux à travers une rue marchande ; et des actions sociale et sanitaire notamment « un don de sang au profit des forces combattantes et des malades ».
Selon le président du Comité d’organisation et de l’Association des amis du masque (AMA), l’association qui organise le festival depuis 1990, « le Festival des Masques est ouvert à toute société de masques, même au-delà de nos frontières » pour lui, « l’ambition est de faire du FESTIMAQ, l’un des rendez-vous culturels les plus importants au Burkina Faso et en dehors ». A-t-il déclaré.
Le président de l’Association des amis du masque, a poursuivi en rendant hommage à l’initiateur du festival, Babou Jean-Pierre IDO, et a rappelle que « le festival vise avant tout, la conservation et la valorisation de notre patrimoine culturel, gage de paix et de cohésion sociale ».
Le ministre d’Etat, ministre en charge de la culture, Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans son discours a félicité les promoteurs du Festival pour la valorisation de la richesse culturelle du pays. Pour lui, cette idée de valoriser les masques.
« Nous constatons de nos jours une floraison de ce type de festival où il y a des masques et cela est le signe de la valorisation de ce patrimoine du Burkina Faso », a-t-il dit
Selon le Ministre d’Etat Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, a poursuivi en déclarant que « ce festival participe de la sauvegarde et la conservation d’un pan majeur de notre culture qu’est le masque, est un grand symbole dans nos cultures » il a également affirmé que « toutes les ambitions que nourrissons ne peuvent être durables que si nous les bâtissions sur le socle de nos valeurs et de nos identités », a-t-il déclaré.
Quant au ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, parrain de la 17e édition a indiqué que le thème de cette édition a été choisi au regard du contexte dans lequel le Burkina se trouve.
Le parrain a également affirmé que « le masque est un symbole de cohésion sociale et de paix, donc un moyen de résilience contribuant à faire face aux défis sécuritaires que notre pays traverse. » Avant d’inviter « les populations à l’union pour vaincre l’hydre terroriste. »
Rappelons que le Festival des masques de Pouni a été lancé en 1990, par le professeur et écrivain, Babou Jean-Pierre IDO. Il vise à créer une dynamique de développement culturel et touristique au Burkina Faso.
