Agriculture : bilan du PCESA de 2013 à nos jours
Le secteur de l’agriculture a organisé un atelier national de clôture du Programme de croissance économique dans le secteur Agricole (PCESA) le 01 juin 2021 à Ouagadougou.
L’heure est au bilan pour le Programme de croissance économique dans le secteur Agricole (PCESA). Financé à hauteur de 45,2 milliards de francs CFA, le PCESA qui était prévu pour couvrir la période du 01 juillet 2013 au 31 décembre 2018 a été prorogé jusqu’en 30 juin 2021.
Ce Programme a été financé par le royaume du Danemark et le Burkina Faso respectivement de 33,3 milliards de franc CFA et 8,3 milliards. En 2018, il a bénéficié d’un financement additionnel de l’Union Européenne de 3,6 milliards portant le cout total du projet à 45,2 milliards de francs CFA.
L’objectif global du programme est de contribuer à une augmentation de la productivité, des valeurs ajoutées et des revenus agricoles en vue de contribuer à une croissance économique nationale et une réduction de la pauvreté.
Les bénéficiaires du Programme sont principalement les collectivités territoriales, les interprofessions, les organisations paysannes et les entreprises agricoles.
Selon François Guira Coordinateur du PCESA, les résultats escomptés ont été atteints et même dépassés. Au niveau des infrastructures le programme a réalisé 324 infrastructures et 11,5 milliards de mobilisation financière sur fond propre des entreprises. Au niveau des banques, ils ont pu fournir 21 milliards de francs CFA comme prêts.
« En termes de nombre de bénéficière, il y a plus d’une centaine de commune qui ont bénéficié du programme à travers les infrastructures et l’appui conseil. Plus de 300 TPE et près de 50 petites et moyennes entreprises ont bénéficié du projet à hauteur de 7 milliards de francs CFA d’appui direct et 11,5 miliards de francs de mobilisation », a expliqué François Guira.
L’ambassadeur du royaume du Danemark Steen Sonne ANDERSEN dit être satisfait d’avoir participer à une transformation du monde rural.
« Ce programme s’inscrit en droit ligne de la stratégie du Danemark qui vise un développement durable en ciblant à la fois croissance économique et réduction de la pauvreté », a -t-il fait savoir.
Il a félicité toutes les parties prenantes du PCESA et à réaffirmer l’engagement du Danemark à accompagner les efforts dans l’entreprenariat agricole, le développement rural et la résilience communautaire.
Avant de déclarer ouvert l’atelier de clôture du PCESA, le représentant du premier ministre Salifou Ouédraogo par ailleurs Ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation a salué la ténacité et la bravoure de l’ensemble des acteurs de développement du Burkina Faso à contribué à la promotion de ce programme prevu par le royaume du Danemark et l’Etat burkinabè,
Nous avons accompagné le secteur rural l’agriculture prenante puisque cela fait 8 ans le Danemark a investi 33 milliards de CFA à côté du gouvernement et nous sommes très satisfait des résultats nous allons renforcer le rôle du secteur privé et mobiliser énormément de financement pour le secteur de l’agriculture et nous allons fini avec le ministère d’agriculture de grande infrastructure pour renforcer la productivité dans les régions et les provinces du BF.
Monsieur Salifou OUEDRAOGO :
Un programme depuis 13 jusqu’à maintenant le pays à traverser diverse épreuve mais nous avons pu nous adapté pour permettre au programme d’être mené et jusqu’à terme et nous sommes au moment de cette clôture il y a des difficultés certes mais nous sommes avons pu contourner ces difficultés pour atteindre les résultats et dépasser même les 6 000 points qui nous avait assigné à savoir au niveau des infrastructures de 200 nous sommes à 324 au niveau de mobilisation financière sur fond propre nous sommes à de 7,5 nous sommes à 11,5 milliard de mobilisation propre des entreprises. Au niveau des banques, sur 15 milliards ils ont pu fournir prêt de 21 milliards de francs CFA ;
C’est vrai que nous sommes à terme mais en termes de nombre de bénéficière il y a plus d’une centaine de commune qui sont bénéficière à travers les infrastructures et l’appui conseil c’est plus de 300 TPE qui ont pu bénéficier c’est près de 50 entreprises petite et moyennes entreprises qui ont pu bénéficier à hauteur de 7 milliards de FCA d’appui direct et 11,5 miliard de mobilisation. Nous avons également les producteurs à la base qui sont les fournisseurs de ces entreprises dans le cadre de la chaine de valeur et sont au nombre de 32000 producteurs qui ont bénéficié d’un accompagnement en termes d’intrant et de petit matériel d’équipement et en termes de renforcement de capacité.
La principale difficulté que nous avons connue c’est notamment les changements au niveau des collectivités territoriales vous savez que le pays est passé par des insurrections donc il fallait s’adapter pour pouvoir continuer à collaborer avec les collectivités territoriales. Nous avons aussi le problème de l’insécurité qui est venu sur trois zones d’intervention sinon quatre le nord le sahel et le centre est si bien que cela a impacté négativement certaines réalisations, nous avons dû abandonné des projets de convention de financement pour des infrastructures au niveau du sahel à cause d’insécurité et la pandémie du COVID-19 qui a ralenti un certain nombre de travaux c’est ce qui fait que en 2021 nous avons l’exemple de l’abattoir moderne de Ouahigouya que nous venons d’achever la réalisation et nous prévoyons la remise officielle courant ce mois de juin.
La recommandation c’est surtout l’entretien des infrastructures et la bonne gestion, la durabilité de ces infrastructures à l’endroits des collectivités territoriales et des bénéficiaires et à l’endroits des entreprises qui ont bénéficié des prêts qu’ils puissent les utiliser pour renforcer leur capacité de manière à être autonome pour continuer à mériter des crédits auprès des banques.