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sam 26 octobre 2024

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Coopération : les pays de l’AES vont créer une confédération.

Les ministres des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) étaient en conclave à Ouagadougou le jeudi 15 février 2024 pour concrétiser un projet ambitieux : la création d’une confédération entre le Burkina, le Mali et le Niger.

Par Raoul NABOLLE

C’est un vent d’unité qui souffle de nouveau sur le Sahel. Et pour cause. Les ministres des pays de l’ Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis à Ouagadougou le 15 février pour jeter les bases d’une confédération sahélienne, un projet ambitieux qui vise à renforcer la collaboration et la solidarité entre les trois nations.

Il s’agit pour les militaires au pouvoir dans ces trois pays en transition, de mutualiser les forces et les ressources pour bâtir un avenir plus stable et prospère pour les populations sahéliennes.

La réunion de Ouagadougou a permis d’avancer concrètement sur la voie de la confédération. Les discussions ont porté sur la coordination des politiques économiques, la sécurité régionale, la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que la création d’institutions communes.

Le ministre burkinabè de la Défense, le général Kassoum Coulibaly, a souligné l’importance de cette étape : « Ouagadougou nous offre aujourd’hui l’occasion de franchir un pas supplémentaire dans la mise en place des instruments, mécanismes, et procédures de notre alliance, ainsi que dans l’architecture juridique de la confédération envisagée par nos trois États ».

Le général nigérien Salifou Modi a également exprimé son soutien, soulignant que ce mécanisme renforcera l’efficacité de l’alliance et de la confédération, dans l’intérêt du bien-être des populations.

En parallèle, le projet de confédération s’accompagne d’initiatives symboliques fortes, telles que la discussion sur la création d’une monnaie commune entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ainsi que le récent retrait des trois pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), symbole d’une volonté d’émancipation économique et de souveraineté.

Le colonel Abdoulaye Maïga, ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a souligné que ce retrait offre une nouvelle opportunité de parvenir à une fraternité réelle, « sans aucune ingérence ni manipulation extérieure.»

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