Un fort vent de défis mouvemente le football burkinabè en cette année 2024, marquée par des performances contrastées sur le terrain et des tensions en dehors.
Sur le plan sportif, l’année a débuté par une participation honorable à la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Les Étalons, bien que diminués par l’absence de certains cadres, ont réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale après avoir terminé deuxièmes de leur groupe.
Cependant, l’aventure s’est terminée de manière abrupte face à une équipe Malienne plus déterminée. Cette élimination a mis en lumière certains points faibles du football burkinabè, notamment le manque de profondeur de banc, d’engagement sportif et la dépendance à quelques individualités.
En-dehors du terrain, la situation est loin d’être idylliques. Le football burkinabè est gangréné par des problèmes entre la Fédération et les acteurs endogènes, certains iront même plus loin en pointant du doigt « une mauvaise gestion de la chose ». Par ailleurs, Fédération Burkinabè de Football (FBF) est régulièrement pointée du doigt pour son manque de transparence et son inefficacité.
Malgré ces difficultés, il y a des raisons d’espérer pour l’avenir du football burkinabè. Le pays dispose d’un réservoir de jeunes talents prometteurs qui, avec un encadrement adéquat, peuvent amener le football burkinabè vers de nouveaux sommets à l’image du doyen et capitaine Bertrand Traoré, des jeunes prometteurs comme Dango Ouattara, Aziz KI ou encore mieux Issa Kaboré …
L’année 2024 sera donc une année charnière pour le football burkinabè. Les autorités et les acteurs du football doivent prendre les mesures nécessaires pour assainir le milieu et mettre en place un environnement propice à l’éclosion des talents. La venue de la légende madrilène et du brésil Roberto Carlos « Ambassadeur du football Burkinabè » au Burkina semble être le début de quelque chose de grand, ce qui redonne l’espoir au millier de fans et amoureux du foot.
Avec un peu de volonté et de travail, le football burkinabè peut retrouver son lustre d’antan et faire vibrer ses supporters à nouveau.
En attendant, les Étalons auront l’occasion de se racheter lors des prochaines échéances internationales, notamment les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le peuple burkinabè est un peuple fier et passionné de football. Il ne fait aucun doute qu’il saura soutenir son équipe nationale dans les moments difficiles et célébrer ses succès avec ferveur.