Le Conseil d’information et de Suivi des actions du Gouvernement (CISAG) a organisé une conférence de presse ce lundi 12 avril 2021à Ouagadougou. Cette conférence portait sur l’appréciation du CISAG sur un certain nombre de sujet.
Le Conseil d’information et de Suivi des actions du Gouvernement (CISAG) étant une structure de veille et d’information de masse a donné son appréciation sur un certain nombre de sujets. Il faut souligner entre autres la reconfiguration de l’espace partisan post élections, la situation sécuritaire à l’Est et au Sahel avec ses derniers développements, la crise dans le secteur des transports, l’économie nationale en lien avec la crise sanitaire et la crise dans le secteur de l’éducation.
Le président de la CISAG M. Issiaka OUEDRRAOGO a annoncé qu’en « collaboration avec d’autres structures associatives envisage une grande marche de soutien de la relance économique et d’encouragement de tous les acteurs du domaine, dans les jours à venir ».
Aussi, le président a souligné que « les tirailleurs des témoins privilégiés du remue-ménage suscité par les élections présidentielles et législatives couplées de novembre 2020, avec son lot de retournements d’alliances parfois aussi spectaculaire qu’inattendues. Ces bouleversements opérés sur la scène politique, ont par moment laissé plus d’un pantois avec le risque même de brouiller définitivement la visibilité sur l’ensemble de l’échiquier politique nationale ».
« Le CISAG reste également préoccupé par la situation de l’économie nationale en particulier celle du secteur privé qui a été durement éprouvé par la crise sanitaire du covid-19 comme en témoigne le bilan 2020 fait par la chambre du commerce et de l’industrie au sujet de ses activités, il y a quelques jours de cela. Face aux difficultés actuelles que rencontrent les entreprises, nous espérons une ouverture rapide, progressive et concerté des frontières terrestres des pays membres de la CEDEAO, avec la prise de mesures adéquates pour faire face à la crise du Corona virus », a déclaré M. OUEDRRAOGO.
En effet, » nos écoles sont devenues au fil du temps des repères de non droit, des lieux de consommation et de trafic de stupéfiants, des zones de violences physiques et de promotion de l’incivisme et de l’intolérance. Bref, des lieux où l’on désapprend de plus en plus », a-t-il ajouté.
Alida SOME